Un cheveu blond et noueux nage nonchalamment dans mon bouillon.
Tes cheveux blonds et soyeux recouvrent mon ventre et voilent partiellement ma nudité arrogante.
Ma bouche écœurée recrache à la hâte les résidus de ces mets souillés.
Ta bouche gourmande engloutit doucement l'expression de mon désir et ainsi le dérobe à qui voudrait s'en emparer.
Sous ma langue pâteuse se précise un arrière goût d'amertume.
Ta langue dessine une spirale autour d'une envie qui enfle inéluctablement.
Une main vengeresse se saisit du contenant pour en vider le contenu.
Ta main s'enhardit, s'aventure, s'agrippe à mes boursouflures.
Nerveusement, je m'essuie les lèvres pour chasser les traces de cette malheureuse aventure.
Tes lèvres ourlées n'en finissent pas d'aspirer ce sexe d'homme qui désormais t'appartient.
La gorge me gratte, me picote, me brûle.
Ta gorge m'accueille tout entier, d'un seul coup d'un seul.
La tête dans les mains, je me répands par saccades.
Ta tête dans mes mains, je me répands par saccades.
samedi 28 juillet 2007
Comme un coup devant
C’est avec quelques picotements au thorax que j’évoque
Cette lointaine époque où tes tics
M’éclaboussaient sans aucune équivoque.
Lorsque ça te prenait, quand ça te toquait
Toc toc toc, à ma fenêtre tu cognais.
Juste un quoi de neuf, un comment tu vas,
D’aucune autre question tu ne t’encombrais.
Très classique, des bises claquent
Il est déjà 5 heures.
Contre le mur tu me plaques
Ni ton âme ni ton cœur
Sur le lit tu tombe en vrac
Juste ton corps Et cette putain d’ardeur.
Cette lointaine époque où tes tics
M’éclaboussaient sans aucune équivoque.
Lorsque ça te prenait, quand ça te toquait
Toc toc toc, à ma fenêtre tu cognais.
Juste un quoi de neuf, un comment tu vas,
D’aucune autre question tu ne t’encombrais.
Très classique, des bises claquent
Il est déjà 5 heures.
Contre le mur tu me plaques
Ni ton âme ni ton cœur
Sur le lit tu tombe en vrac
Juste ton corps Et cette putain d’ardeur.
vendredi 27 juillet 2007
Cinq contre une
Je ne puis t’offrir
Avec ma plume fatiguée
Que quelques haïkus
Je la pénétrais
Du lundi au samedi
Dimanche pas possible
Ce petit bonhomme
Que tu portes à tes seins est
Peut-être de moi
Enlève-moi ce doigt
Les absents ont toujours tort
Fais-moi de la place
Renoncer à vous
C’est au-delà de mes forces
Madame c’est combien ?
Avec ma plume fatiguée
Que quelques haïkus
Je la pénétrais
Du lundi au samedi
Dimanche pas possible
Ce petit bonhomme
Que tu portes à tes seins est
Peut-être de moi
Enlève-moi ce doigt
Les absents ont toujours tort
Fais-moi de la place
Renoncer à vous
C’est au-delà de mes forces
Madame c’est combien ?
lundi 23 juillet 2007
ça s'fait pas chat !
Ne portez pas plainte je vous en conjure. N’ameutez pas toute les associations, tous les organismes de défense d’animaux qui peuples cette planète. Et d’ailleurs
pour ma défense, je dirai que le fait de s’en prendre aux animaux est une sorte d’automutilation, puisque nous faisons parti du règne animal. Ouf, je crois
que je m’en sors bien !
Nous allons tenter ici, d’évoquer des aspects essentiels de notre existence. Autrement dit, la comptine qui va suivre s’interroge sur le bien et le mal,
vaste sujet s’il en est. Cet exercice, enfantin, comme la plupart des comptines d’ailleurs, a la prétention d’éduquer, de modeler les âmes. La vulgarisation
de ce thème va nous permettre d’y voir plus clair.
Oh Grands Philosophes de tous les temps, permettez-moi d’informer, de dissiper, les esprits qui ne demandent qu’à être libérés de toutes contraintes morales.
Voyons-nous réellement les choses comme elles sont ?
Ah mes frères, oh mes sœurs, ne souriez plus, et chantez avec moi cet hymne animal !
Un minou sirupeux
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Un minou si râpeux
Pourquoi pas
Un minou défendu
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Mais un minou fendu
Pourquoi pas
Un minou tailladé
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Un minou détaillé
Pourquoi pas
Un minou inquiétant
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Un minou accueillant
Pourquoi pas
pour ma défense, je dirai que le fait de s’en prendre aux animaux est une sorte d’automutilation, puisque nous faisons parti du règne animal. Ouf, je crois
que je m’en sors bien !
Nous allons tenter ici, d’évoquer des aspects essentiels de notre existence. Autrement dit, la comptine qui va suivre s’interroge sur le bien et le mal,
vaste sujet s’il en est. Cet exercice, enfantin, comme la plupart des comptines d’ailleurs, a la prétention d’éduquer, de modeler les âmes. La vulgarisation
de ce thème va nous permettre d’y voir plus clair.
Oh Grands Philosophes de tous les temps, permettez-moi d’informer, de dissiper, les esprits qui ne demandent qu’à être libérés de toutes contraintes morales.
Voyons-nous réellement les choses comme elles sont ?
Ah mes frères, oh mes sœurs, ne souriez plus, et chantez avec moi cet hymne animal !
Un minou sirupeux
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Un minou si râpeux
Pourquoi pas
Un minou défendu
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Mais un minou fendu
Pourquoi pas
Un minou tailladé
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Un minou détaillé
Pourquoi pas
Un minou inquiétant
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Un minou accueillant
Pourquoi pas
vendredi 20 juillet 2007
Abécédaire de bêtes abîmées
Mon abbesse, basée à paris
Obéissait à mes bas instincts
Je la baisais dans une abbéie
Et lui butinais le bout des seins
Un baratin et hop une balade
Dans le plus brutal des bars du coin
Dans le bistro de cette bourgade
Ma badineuse buvait bière et vin
J’enroulais sa bride autour du bras
De la banquette et vis brusquement
A s’en broyer les boyaux du bas
Son inattendu baba baillant
Les bêtas du bar buvant leur bière
Bavaient en s’ébrouant bruyamment
Ils s’esclaffent vise un peu ce derrière
A la vue de son beau bataclan
Puis à bride abattue nous quittions
Ce bastringue où baignaient des bêtes saoules
Brillaient dans nos yeux la satisfaction
De la frustration de ces bestioles
Obéissait à mes bas instincts
Je la baisais dans une abbéie
Et lui butinais le bout des seins
Un baratin et hop une balade
Dans le plus brutal des bars du coin
Dans le bistro de cette bourgade
Ma badineuse buvait bière et vin
J’enroulais sa bride autour du bras
De la banquette et vis brusquement
A s’en broyer les boyaux du bas
Son inattendu baba baillant
Les bêtas du bar buvant leur bière
Bavaient en s’ébrouant bruyamment
Ils s’esclaffent vise un peu ce derrière
A la vue de son beau bataclan
Puis à bride abattue nous quittions
Ce bastringue où baignaient des bêtes saoules
Brillaient dans nos yeux la satisfaction
De la frustration de ces bestioles
jeudi 19 juillet 2007
à la recherche du bleu azur
Pour débarrasser son âme de pensées impures
Elle se caressait les régions, d’une main experte et sure
Ses terminaisons nerveuses réveillaient ses blessures
Son enfance lui revenait comme un songe, un murmure
Elle tentait de la faire taire, en laissant place à la luxure
Affalée sur le divan, et au fur et à mesure
Sa tête prenait son envol vers ce bleu azur
Frénétique et douloureux, son corps s’agitait sur
Ses petits doigts fébriles, en quête de cette armure
Maintenant elle s’ouvrait timidement…, rupture
Jaillissait de son ventre une cyprine bleu azur
Elle se caressait les régions, d’une main experte et sure
Ses terminaisons nerveuses réveillaient ses blessures
Son enfance lui revenait comme un songe, un murmure
Elle tentait de la faire taire, en laissant place à la luxure
Affalée sur le divan, et au fur et à mesure
Sa tête prenait son envol vers ce bleu azur
Frénétique et douloureux, son corps s’agitait sur
Ses petits doigts fébriles, en quête de cette armure
Maintenant elle s’ouvrait timidement…, rupture
Jaillissait de son ventre une cyprine bleu azur
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